Places of worship

Chaque commune dispose d'un ou plusieurs lieux de culte. Ci-dessous une sélection des coups de coeur de nos habitants et d'édifices atypiques.

Eglise Saint-Pierre

Mailly-Maillet

L'église Saint-Pierre, de style gothique flamboyant, est classée depuis 1901 aux monuments historiques. Construite au XVIème siècle, elle a subi des destructions lors de l'invasion espagnole de 1636.

Elle fut une nouvelle fois déterioré en 1916, lors des batailles de la Somme, puis restaurée durant l'entre-deux-guerres.

Sa façade est l'une des plus belles façades à images de la Picardie avec de nombreuses sculptures incroyables. On retrouve les trois maillets sur le portail de l'église, au-dessus de chaque porte.

Eglise de Saint-Nicolas

Bray-sur-Somme

La majestueuse église St-Nicolas a été construite au XIIe siècle sur les ruines d'un ancien monastère, bâti autrefois par les moines de Saint-Riquier. Le chœur de l'édifice est de style "gothique flamboyant". Le clocher carré, quant à lui, date de la première moitié du XVIIIe siècle. 

L'église est construite en pierre du pays (calcaire jaune et tendre), et est classée monument historique depuis le 02 avril 1908.

Curiosité: Du mobilier primitif ayant échappé au vandalisme de 1793, il ne reste d'intéressant que le confessionnal et la chaire, derrière le pilier de laquelle un bas-relief représente une salamandre: emblème de François 1er. 

Eglise de Saint-Nicolas

Cappy

De style Gothique, l'église Saint-Nicolas, dont le clocher est protégé au titre des monuments historiques depuis 1919, fut érigée au XVIème siècle.

Curiosité de l'église: Une sculpture en bois taillé de l'évêque Saint-Nicolas réalisé à la fin du 17ème siècle.

Connaissez-vous la légende de St-Nicolas?

Elle raconte comment le bon St-Nicolas, évêque de Myre, ressuscita 3 innocentes victimes d'un boucher cupide et devint le Saint protecteur des enfants. Partis glaner aux champs, 3 enfants se perdirent sur le chemin du retour. Apercevant de la lumière aux fenêtres d'une maison, ils demandèrent de l'aide au propriétaire des lieux qui leur promit l'hospitalité pour la nuit. L'homme était un boucher et dès que les enfants entrèrent dans la maison, il les tua et les découpa avant de les mettre dans son saloir, pour en faire du petit salé.

Un jour, Saint Nicolas passa par-là. Invité à entrer et à diner par le boucher, il compris ce qu'il s'était passé. Plaçant 3 doigts au-dessus du saloir, il ressuscita les 3 enfants. Puis, pour punir le boucher, il l'enchaîna à son âne. Il devint alors le père Fouettard, être violent, méchant et détesté des enfants.

Aujourd'hui encore, la coutume veut qu'à la Saint Nicolas, les enfants reçoivent des bonbons et des cartes du bien aimé. 

Eglise Saint-Nicolas

Mesnil (Mesnil-Martinsart)

Dans ce village à proximité de la ligne de front, l'église Saint-Nicolas, pourtant discrète au premier regard, a été complètement détruite en 1916. Reconstruite en 1929, on retrouve sur ses murs en briques rouges ces 2 dates symboliques.

Curiosités:  Les peintures du célèbre peintre Jonas réalisées en 1939. Incroyable mais vrai, ce peintre a fait figurer les habitants du village dans ses œuvres en leur faisant incarner des personnages célèbres du catholicisme, ce qui avait bien amusé les Mesnilois à l'époque. 

La mosaïque de St-Nicolas, sur le fronton extérieur de l'église, est un véritable chef-d'œuvre. A l'intérieur, une statue de Saint Nicolas est classée aux monuments historiques et un vitrail avec un soldat blessé représente bien l'atrocité des combats de la bataille de la Somme.

Eglise Saint-Fursy

Authuille

L'Eglise Saint-Fursy d'Authuille remplace l'ancienne église du village, détruite pendant la Première Guerre Mondiale. Construite à partir de 1933, par l'architecte Robert Rigaut, celle-ci est typiquement de style Art Déco. Eglise intimiste, dont l'extérieur constitue un jeu de briques rouges et jaunes agencées en damier, ses vitraux bleus vous plongent dans une ambiance chaleureuse.

Curiosités: Une statue de St Fursy en pierres reconstituées que l'on doit à Gérard Ansart, moine irlandais du VIIème siècle. Et, chose assez rare, le toit de l'église est en plomb.

Le saviez-vous? A Authuille, appelé autrefois Antiolum, sur la petite rivière d'Ancre, St Fursy dont le nom signifie "vertu" chassa le démon du corps d'un misérable qui l'avait tourmenté avec toute sa famille, avant de les convertir. 

Eglise Saint-Fursy

Pys

Une église pas comme les autres. Née de la reconstruction, elle se distingue par son look Art Déco ! Si vous aimez la mosaïque, vous ne serez pas déçu !

Curiosité : Maurice Dhomme réalise une spectaculaire poutre de Gloire – avec un Christ byzantin, en céramique sur âme de béton, surmontée d’un arc triomphal de même nature – représentant le Christ avec sa mère (habillée de noir) au pied de sa croix et entouré d’anges portant une guirlande de roses.

 

Eglise Notre-Dame de la Nativité

Bazentin

Maurice Dhomme, grand céramiste décorateur, a montré une fois de plus son talent lors de la reconstruction, notamment en cette église de Bazentin.

Curiosité : Crucifixion, fonts baptismaux, bénitier, antependium, plaques en céramique très colorée réalisées par Maurice Dhomme pour rendre hommage aux morts

Si vous êtes de passage à Bazentin, ne manquez pas le buste du célèbre naturaliste Jean-Baptiste Lamarck ainsi que la sculpture d’une girafe de Norton Sax, haute de 4,60 mètres réalisée en pièces de récupération de motos ou de voitures en l’honneur du chevalier de Lamarck, Jean- Baptiste de Monet, pour illustrer sa théorie de l’évolution.

 

Eglise Saint-Martin

Irles

Détruite pendant la Première Guerre Mondiale, comme la majeure partie du territoire, l’église de Irles fait partie intégrante du Patrimoine de la reconstruction.

Elle est construite de 1928 à 1935. Le chœur est décalé de 45° sur la droite vers l’aval du village par rapport à l’emplacement de l’ancienne église. Construction en briques, quelques éléments en béton, notamment pour le bandeau au-dessus de la porte latérale, elle est surtout réputée pour ses fers forgés et ses mosaïques.

Le Temple protestant

Harponville

Jusqu’au XVIIe siècle, il est difficile de connaître précisément l’histoire du village. Quelques noms d'obscure noblesse apparaissent à l’occasion de l'achat de terres sur la seigneurie (de Houblières, de Rigauville).

C’est à cette époque que la famille de Raincheval achète la seigneurie, en 1683. A partir de cette date, Harponville va être marquée par l'influence de la religion protestante, la belle-mère de Marc François de Raincheval étant protestante.

Au XVIIIe siècle, on constate des enterrements de protestants dans leurs jardins. Avec l'édit de tolérance, de nombreux protestants harponvillois, qui s’étaient mariés à Tournai, officialisent leur union sur l’état-civil français.

Début XIXe siècle, l'entente entre les deux religions est telle que les deux confessions décident d’un commun accord de construire un mur dans l’église pour d’un côté avoir l’église catholique et de l’autre, le temple protestant. Il faudra l’intervention du préfet et de l'évêque en 1804 pour que ce mur soit démoli. Le premier temple protestant du département de la Somme est construit à Harponville en 1823. Il s'agit d’un bâtiment assez sommaire en torchis. Ce temple brûle en 1859 avec une vingtaine de maisons et un second temple (le temple actuel) est construit en 1863.

Il appartient à la municipalité depuis 1990 et sert toujours pour des processions, baptêmes et communions. Le temple abrite également des expositions temporaires.